A l’origine de notre démarche, nous avons cherché à répondre à plusieurs enjeux pour lesquels la méthanisation apporte des solutions durables.
La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz) est un fertilisant riche.
Son utilisation nous permettra de réduire les quantités d’engrais de synthèse que nous apportons et de ne plus recourir à l’épandage de fumier et ainsi réduire les odeurs. Nous renforcerons ainsi notre implication dans l’agriculture raisonnée.
Nos territoires ruraux s’engagent de plus en plus dans une démarche globale de transition écologique et énergétique. Val de Garonne, notamment souhaite accompagner le développement des énergies renouvelables sur le territoire.
Sujets à différents aléas (climatiques et sanitaires notamment) et à la concurrence, les prix de vente de nos produits sont variables. Des revenus complémentaires, fixes et réguliers, sont nécessaires pour la pérennité de nos exploitations agricoles, notamment les élevages.
La gestion des effluents d’élevage doit aujourd’hui répondre à des normes de plus en plus strictes. La méthanisation permet de satisfaire les plus fortes exigences réglementaires.
Environ 16 000 tonnes de matières organiques locales pourront être valorisées chaque année par Bio Métha Garonne.
2 000 tonnes d effluents d elevage
11 000 tonnes de cultures intermediaires
1 500 tonnes de paille
800 tonnes de sous produits de cultures
La liste de nos partenaires n’est pas encore arrêtée, nous sommes toujours en discussions avec certains d’entre eux. Toutefois, nous connaissons déjà la nature des matières que nous valoriserons et que nous présentons ci-dessous.
Les effluents de nos élevages bovins et de nos volailles, ainsi que ceux d’éleveurs locaux (2 000 tonnes/an), aujourd’hui valorisés à l’état brut, pourront trouver une voie de valorisation plus complète et sans odeur avec la méthanisation.
Les cultures intermédiaires (11 000 tonnes, essentiellement de seigle et féveroles), auxquelles nous recourons aujourd’hui uniquement pour leurs fonctions agronomiques (voir FAQ sur les cultures intermédiaires) et que nous enfouissons, seront valorisées en énergie tout en conservant leurs propriétés agronomiques.
Nous valoriserons des sous-produits de cultures locales, impropres à la consommation, notamment :
– 800 tonnes/an d’issues de céréales de coopératives locales (Terres du Sud à Meilhan-sur-Garonne notamment).
De la paille de la région, non destinée à l’élevage (1 500 tonnes/an) sera également valorisée par Bio Métha Garonne.
Nous souhaitons aussi proposer à la collectivité de valoriser les tontes des bords de route (faucardage).
Notre filière de méthanisation produira 150 m3/heure de biométhane, un gaz 100% renouvelable équivalent au gaz naturel. Il sera injecté dans la canalisation de distribution de gaz Terega qui alimente une partie des habitants et des entreprises locales du Marmandais.
La production continue de gaz correspond à l’équivalent de la consommation moyenne de gaz de 2 400 habitants. La production de biométhane contribuera directement à l’indépendance énergétique du territoire.
La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz) est riche en éléments fertilisants. Près de 15 000 tonnes seront produites par an.
Nos terres agricoles pourront être amendées par ce fertilisant organique naturel d’excellente qualité. Son utilisation en tant que matière fertilisante permettra de réduire l’utilisation actuelle d’engrais de synthèse importés. Nous améliorerons ainsi la qualité environnementale des terres et renforcerons notre démarche d’agriculture raisonnée.
Nous avons conscience des exigences et des attentes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que le site d’implantation de notre activité s’intègre au mieux dans son environnement, dans le respect des riverains.
– position centrale par rapport aux exploitations agricoles
– surface disponible d’au moins 3,5 ha
– proximité et capacité du réseau de gaz Terega
– accès routier pour la logistique
– topologie du terrain et classement en zone agricole
Aujourd’hui plusieurs sites répondent à ces différents critères, notamment 3 sites sur la commune de Meilhan-sur-Garonne.
Ils sont situés sur la zone représentée en vert sur la carte ci-contre.
A l’heure actuelle, aucune décision n’est prise quant au site d’implantation. Nous sommes d’ailleurs à l’écoute des suggestions et ouverts à étudier toute opportunité d’implantation qui répond aux critères. Une remarque sur les sites envisagés ? Un avis, une suggestion d’un autre site ? N’hésitez pas à nous en faire directement part en cliquant ici.
En période normale (hors périodes d’ensilage et d’épandage), notre activité générera en moyenne 3 passages de tracteurs (remorques de 20 tonnes) par jour ouvré.
Il n’y aura pas de trafic le week-end. Tous les apporteurs de matières n’emprunteront pas les mêmes axes routiers, le trafic sera donc dilué.
2 périodes de pic de trafic auront lieu dans l’année avec 30 passages de tracteurs par jour ouvré :
– 15 jours fin avril/début mai (période d’ensilage et d’épandage)
– 8 jours en juillet-août (seconde période d’épandage)
Une attention particulière sera portée à l’insertion paysagère de notre installation afin qu’elle s’intègre au mieux dans son environnement.
Si vous avez des suggestions d’aménagement paysager (plantation de haie, d’arbres, etc.), n’hésitez pas à nous en faire part en cliquant ici.
En tant qu’unité de valorisation de la matière organique, notre installation est soumise à la réglementation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), et doit faire l’objet d’un dossier de demande d’enregistrement auprès des services de l’Etat.
Ce dossier est notamment constitué d’une étude d’impact, imposant des contraintes strictes vis-à-vis des odeurs, du bruit, des matières entrantes et de leur stockage, de l’épandage agricole de l’engrais, etc. L’unité doit également faire l’objet d’un permis de construire.
Pendant l’instruction du dossier par les services de l’Etat, une consultation publique est organisée par la Préfecture.